septembre 14

#7 – Comment remerciez-vous ?

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" Tu m’as fait mal, merci ! "

Eh non ! Il ne s’agit pas d’un extrait de 50 Shades of Grey mais d’une approche qui va vous permettre d’harmoniser vos interactions avec votre entourage en identifiant vos blessures profondes (principalement l’humiliation, le rejet, l’abandon, l’injustice et la trahison) pour vous en libérer.

Quand une situation nous fait souffrir, cela signifie que la prise de conscience ou l’acception de ce qui est n’est pas encore faite (cf. Comment désirez-vous évoluer ?).

Lorsque nous nous sentons blessés par les paroles ou actes d’autrui, très fréquemment, nous déversons un flot de reproches, de jugements, de justifications et/ou de récriminations auprès d’une tierce personne, n’osant pas toujours le faire directement auprès de la personne concernée. Nous pouvons ressentir toutes sortes d’émotions négatives (colère, frustration, tristesse, dégoût, incompréhension, impuissance...). Dans ce cas, nous nous plaçons en victime.

Comme notre personnage porte beaucoup de facettes, nous ne nous contentons pas de rester uniquement victime. Couramment, pour tenter de contrebalancer les émotions désagréables perçues dans ce rôle, nous jouons ensuite au bourreau. La culpabilité, entre autres, ressentie d’avoir heurté notre interlocuteur va nous pousser à vouloir changer à nouveau de position pour prendre ainsi la place du sauveur. Et lorsque cela devient trop lourd à assumer, nous nous positionnons à nouveau en victime pour pouvoir nous apitoyer ou susciter de la sympathie.

Ces rôles se reconnaissent aisément par les attitudes suivantes :

  • La victime va dire : « Pourquoi ? Pourquoi moi ? Ce n’est pas juste ! On ne me comprend pas... C’est difficile... Je ne peux pas...» Elle se trouve constamment des excuses, les fameux « Oui mais... ». Pour nourrir cette persona, elle va chercher soit à se faire maltraiter par le bourreau ou se faire plaindre par le sauveur. L’ensemble de ressentiments négatifs générés va l’amener à tenter d’évacuer tout cela en devenant bourreau, soit avec la personne concernée ou un tiers.
  • Le bourreau, lui, est tout à fait dans une crise d’égo où il va chercher à dominer l’autre, à montrer sa supériorité, fréquemment pour compenser son sentiment d’infériorité lorsqu’il était en mode victime, à casser la bulle de l’autre, lancer des boulets de canon, culpabiliser son souffre-douleur. Cette posture va provoquer à son tour de la culpabilité, du remords d’avoir blessé l’autre et l’amener à passer au rôle de sauveur avec la personne concernée ou un tiers.
  • Le sauveur va vouloir sauver tout ce qui l’entoure, souvent sans avoir forcément été sollicité. Il aime ce beau rôle pour se sentir utile, se valoriser, se donner bonne conscience, se rattraper d’avoir maltraité l’autre auparavant.

Bien entendu, ne tenir de préférence qu’un seul rôle se conçoit parfaitement. Toutefois, vu le déséquilibre énergétique que cela engendre, il est rare de pouvoir rester dans un unique registre en permanence.

Consciemment ou pas, chacun va chercher à se nourrir de l’énergie de l’autre et ce manège peut durer indéfiniment.

En effet, il faut être deux pour danser la valse. Un rôle ne peut exister sans le répondant de l’autre. Comme nous sommes tous interconnectés, en bousculant l’autre, cela nous affecte aussi, d’où ces réactions répétitives en chaîne de ce triangle infernal.

Cette triangulation, connue sous le nom de Triangle de Karpman, continue tant et aussi longtemps que nous n’en avons pas pris conscience et que nous nous complaisons dedans.

Quand une interaction est vécue négativement, ce n’est pas l’autre qui nous fait du mal ou qui créé ce mal en nous. Son comportement nous montre simplement que nous avions déjà en nous cette blessure profonde, l’abandon par exemple. Inconsciemment, cette expérience fait écho à une autre bien plus conséquente, bien plus douloureuse, en général la blessure originelle. Nous le prenons mal car nous restons sur la peur de revivre les émotions négatives liées au « traumatisme » de cette blessure initiale. Au lieu de laisser les émotions nous traverser et de nous en délester, la frayeur de les revivre nous tétanise. Refoulées, leur intensité s’accumule avec des vécus curieusement similaires que nous attirons à nous sans cesse, parce que nous vivons ce que nous vibrons (cf. La loi d’attraction).

En comprenant que le « méchant » ce n’est pas l’autre mais qu’il est juste un révélateur, nous pouvons réellement bénir l’expérience. Pour que la libération soit complètement effective, la gratitude doit partir du cœur et non être juste mentalisée : « Merci, car grâce à toi, à cette expérience, j’ai réalisé que j’avais cette énergie d’abandon en moi, cette charge émotionnelle pas encore libérée ».

Cet élan de gratitude sincère va nous permettre de sortir du rôle de victime, de nous réapproprier notre pouvoir, d’être à nouveau au contrôle de notre vie.

En même temps, cela mettra non seulement un terme à la domination du bourreau mais également aux tentatives de sauvetage du sauveur. Si ces derniers souhaitent rester dans ces rôles, ils trouveront d’autres gens avec qui continuer ce petit jeu. Quant à nous, nous sommes sortis du circuit !

Pour les cas d’abus, de maltraitance, de violences physiques et/ou psychiques en tous genres, optons de nous faire aider pour refuser de rester prisonnier du passé, nous empêchant de profiter du présent et condamnant toute perspective d’un futur radieux.

Quand nous laissons les émotions nous parcourir totalement afin qu’elles puissent sortir hors de nous, cette phase d’assimilation et de délestage augmente notre niveau d’énergie et nous ouvre à la réalisation de notre potentiel. Au lieu de vampiriser l’énergie de l’autre, nous sommes en mesure de générer cette force intérieure par nous-même et d’investir dans le champ de toutes les possibilités.

Ce processus de libération s’appelle en réalité le pardon. Le fait de donner cette part, cette souffrance qui n’a plus sa raison d’être, une fois qu’elle a été accueillie et transmutée. En reconnaissant cette partie en nous, nous pouvons décider de nous en défaire. De la sorte, nous sommes aussi en mesure de pardonner à celui qui nous a offensé pour que finalement, plus aucun lien négatif ne nous rattache l’un à l’autre, qui nous pompait énormément d’énergie et nous maintenait dans le passé. Cela ne signifie nullement l’oubli des actes endurés mais nous dissocie, donc nous délivre émotionnellement du choc subi.

Différentes méthodes existent pour « part-donner », que ce soit seul ou accompagné. Symboliquement, nous pouvons la redonner à l’univers, enterrer quelque chose de biodégradable dans la terre, lancer une pierre dans l’eau, brûler un objet pour évacuer à travers le feu et voir la fumée se dissiper dans l’air.

Nous savons que la délivrance est véritablement réalisée en sentant physiquement un changement en nous, dans nos ressentis corporels, dans notre cœur. Et la confirmation de ce « part-don » suivra dans notre réalité. Ne vibrant plus ce mal, de nouvelles expériences à plus hautes teneurs énergétiques se manifesteront, pour notre plus grande joie.

Alors, au vu de cette lecture, comment désirez-vous remercier maintenant ?

Partagez si vous aimez, merci ! 

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Au plaisir de vous rencontrer ou de vous revoir prochainement. D’ici là, portez-vous bien !

 Cécile Perrenoud

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