septembre 1

#3 – Que désirez-vous faire de vos peurs ?

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Quel vaste thème que celui-ci, qui ne laisse personne indifférent et pour cause, nous sommes tous concernés.

Cependant, je ne vais pas évoquer la peur suscitée par l’instinct de survie, nécessaire pour nous maintenir en vie. Je vais parler des autres peurs, même si une corrélation de très loin serait envisageable avec la peur de mourir, de souffrir ou d’insécurité..

Quelles sont ces peurs qui bloquent, génèrent des émotions, des ressentis négatifs, voire des angoisses, parfois tellement fortes qu’elles nous tétanisent et nous plongent dans un mal-être profond ? Elles sont légion : peur de l’échec, peur de ne pas être aimé, peur de ne pas être à la hauteur, peur du regard des autres, peur d’abandon, peur d’être seul, peur de l’engagement, peur de s’affirmer, j’en passe et des meilleures…

Mais tout d’abord, qu’est-ce qu’une peur ?

La peur est une émotion que nous ressentons qui provient d’une pensée. Nous avons une pensée de peur et nous ressentons la peur en nous.

La peur est une pensée, que nous projetons dans le futur, de quelque chose vécu personnellement ou pas dans le passé.

Je suis d'avis que la pensée est juste un « sens », comme les six autres (la vue, l’odorat, le goût, le toucher, l’ouïe et le ressenti). A ce titre, elle n’est pas plus valable qu’un autre.

Mais il est vrai que l’être humain a décidé d’accorder à ses pensées toute importance et surtout tout pouvoir. Nous sommes convaincus que nous sommes nos pensées, c’est pourquoi nous vivons nos pensées et elles provoquent des sensations dans notre corps.

Un exemple très simple pour l’illustrer : vous êtes en train d’apprécier un magnifique paysage et vous vous sentez bien. Soudain, sans crier gare, une pensée négative montre le bout de son nez et vous vous y accrochez, vous la nourrissez jusqu’à vous plomber le moral. En une fraction de seconde, la pensée a pris le dessus sur la vue et le beau panorama a été dégagé illico presto.

Une simple pensée négative a suffi à vous faire changer d’état alors qu’il ne s’est rien produit de concret devant ce superbe décor. Mais vous êtes passé du contentement à l’abattement.

Nous avons tellement peur de souffrir et pourtant, nous nous faisons du mal tout seuls. Nous sommes capables de créer de véritables ressentis de souffrance dans le corps, avec absolument rien de réel, rien de tangible. Et tant que la prise de conscience n’est pas faite et des outils adaptés pour changer, nous continuons d’exercer ce talent avec brio. N’est-ce pas prodigieux ?!!!

Nos pensées sont extrêmement créatrices. C’est pourquoi nous vivons ce que nous vibrons !

Cela nous amène à cette fameuse loi d’attraction ou de manifestation que j’approfondirai dans un prochain article. Mais le parallèle ici est intéressant. Toutes les pensées sont à la source de ce que nous vivons. Chacun de nos maux sont causés par nos pensées.

En cultivant des pensées de peur, nous allons les ressentir dans le corps. Ces pensées et ces ressentis vont émettre des vibrations qui vont se projeter à l’extérieur, dans l’univers. L’univers va nous envoyer en retour ce que nous avons « choisi », ce que nous avons vibré, c’est à dire des situations de peur.

En vivant ces instants de peur, cela nous confirme que nous avons raison d’avoir peur, alors nous entretenons la peur. Le cercle vicieux continue encore et encore jusqu’à ce que nous décidions de vouloir vivre autre chose, de nous ouvrir à d’autres possibilités, de lâcher cette peur.

Les pensées sont comme une radio qui émet tout le temps. Nous décidons de l’écouter ou de la couper.

En effet, il est rassurant de savoir que si nous possédons cette incroyable capacité à nous rendre malheureux en un claquement de doigt, l’inverse est parfaitement dans nos cordes aussi.

Pensez à toutes ces années, ce temps, cette énergie, cette attention et cette assiduité utilisés à cultiver, à ressasser ces pensées de peur.

Maintenant, imaginez-vous faire exactement la même chose, en termes de durée, d’ardeur, de focalisation et de constance, mais cette fois, en vous imprégnant de pensées positives et en les renforçant.

N’est-il pas fantastique de constater à quel point le résultat est tout autre, alors que l’acte en soi, nourrir une pensée, s’avère complètement similaire ? Donc, quitte à nous alimenter de cette activité mentale, optons pour une nourriture bienfaisante, enrichissante, favorisant notre croissance personnelle dans la bienveillance et la légèreté, n’est-ce pas ?

Même si le présent article porte sur la peur, vous aurez compris que cela s’applique à toutes sortes de pensées négatives et non seulement celles de peur : pensées de culpabilité, de honte, de tristesse, de frustration, de rancune, de jalousie, etc.

Souvenez-vous, dans l’article : « Comment désirez-vous évoluer ? », toute douleur qui se manifeste donne l’occasion de conscientiser quelque chose, de déterminer ce que nous modifions, pour vivre la suite plus en douceur. C’est toujours une question de choix et il nous appartient à tout moment !

Alors, quel est le vôtre ? Qu’allez-vous faire de vos peurs maintenant ?

Partagez si vous avez aimez, merci !

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Au plaisir de vous rencontrer ou de vous revoir prochainement. D’ici là, portez-vous bien !

Cécile Perrenoud


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  1. Magnifique article, merci beaucoup, Cécile !
    Tu arrives à parler de la peur et d’un mécanisme dans notre tête d’une manière tellement simple qu’il m’est facile d’envisager de visiter ce processus, de le vivre consciemment (dans un premier temps) et de le changer (dans un deuxième temps).
    Je le relirai, probablement plusieurs fois, j’en parlerai aussi autour de moi.
    Encore MERCI et au plaisir d’échanger avec toi à nouveau, prochainement,
    cordialement Rudolf

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